AMAIZING : Explorer l’incroyable diversité génétique du maïs pour mieux résister au changement climatique

Développer des approches de sélection du maïs, comprendre sa diversité naturelle, évaluer le potentiel d’adaptation des futures variétés à diverses conditions agroclimatiques… Dans le cadre du programme « Investissements d'avenir », le projet Amaizing, qui s’est terminé en novembre 2021, a structuré une communauté d’acteurs privés et publics pendant dix ans.

Plusieurs entités de recherche du pilier plantes ont participé à la création d’outils, de méthodes et de matériel génétique pour permettre de cartographier les déterminants des caractères d’intérêt agronomique et mener des études d’écophysiologie de l’adaptation du maïs aux facteurs environnementaux abiotiques (contrainte hydrique, basses températures et fumure azotée raisonnée).

Les ressources développées dans AMAIZING tels que des outils (phénotypage à haut débit, le séquençage à grande échelle, des outils et portails bioinformatiques), des informations générales (variations structurales, marqueurs, loci associés, séquences) et des méthodes (sélection génomique, modèles de développement des plantes, outils statistiques) ont constitué un pool de technologies innovantes déployés par les partenaires.

Des avancées importantes ont été réalisées dans l’analyse et l’exploitation des collections de ressources génétiques françaises et européennes avec plus de 1200 populations (variétés traditionnelles) et 2400 lignées génotypées. Les méthodes mises au point sont actuellement mises en œuvre dans le cadre du réseau EVA de l’ECPGR https://www.ecpgr.cgiar.org/european-evaluation-network-eva/eva-networks/maize. Les collections ont permis la mise en place de panels originaux pour les études de génétique.  

AMAIZING a posé plusieurs briques pour mieux sélectionner les variétés capables de résister au changement climatique, tout en ayant une meilleure compréhension de la diversité, des réactions des plantes et de la génétique liée à ces réponses, et en explorant des pistes pour le futur » explique Alain Charcosset.

Côté INRAE, ce sont 14 unités INRAE qui étaient impliquées, le projet étant coordonné par Génétique Quantitative et Evolution le Moulon (GQE).

• Contact :Alain Charcosset